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04/08/2014

Les Hindoux et les Extrêmes-Orientaux n'ont visiblement pas la notion du "péché" au sens sémitique du terme...

=--=Publié dans la Catégorie "Lectures"=--=

 

« Le complexe du "péché" est une concrétion pathologique née sous le signe du Dieu-personne, du "Dieu de la morale". La conscience d'une erreur commise remplaçant le sentiment du péché a été, au contraire, un des traits caractéristiques des traditions à caractère métaphysique, et c'est un thème que l'homme supérieur peut faire sien à l'époque actuelle, au-delà de la dissolution des résidus religieux, en suivant la ligne précédemment indiquée. Les observations suivantes de F. Schuon apportent, sur ce point, un éclaircissement complémentaire :

"Les Hindoux et les Extrêmes-Orientaux n'ont visiblement pas la notion du 'péché' au sens sémitique du terme : ils distinguent les actions, non sous le rapport d'une valeur intrinsèque, mais sous celui de l'opportunité en vue des réactions cosmiques ou spirituelles, et aussi sous celui de l'utilité sociale ; ils ne distinguent pas entre le 'moral' et 'l'immoral', mais entre l'avantageux et le nuisible, l'agréable et le désagréable, le normal et l'anormal, quitte à sacrifier le premier - mais en dehors de toutes classification éthique - à l'intérêt spirituel. Ils peuvent pousser le renoncement, l'abnégation, la mortification, jusqu'aux limites de ce qui est humainement possible, mais sans être 'moralistes' pour autant." »

Julius Evola, Chevaucher le tigre

 

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